les envies d'Arthur

ca tremble un peu de partout, mais ca va pas trop trop mal. penser qu'on y arrive, penser qu'on peut le faire, penser qu'on peut choisir! penser qu'on choisit!

je relis ces quelques billets et m'excuse auprès des quelques lecteurs pour l'orthographe approximative... je ne me relis pas...

j'avais commencer ce blog de manière ludique, la réalité me rattrappe, ca me fait plus de bien de cracher mes émotions négatives, de m'en purger, que de parler d'autre choses plus fun. Bref, j'ai besoin d'etre sincères... les envies d'Arthur deviennent autre chose qui ne ressemblent pas à des envies.

La plupart du temps ca me prend le matin dans la voiture, sur le chemin du travail, des noeuds dans le ventre, un stress, une boule dans la gorge, la terreur d'affronter une journée de travail stressante, le sentiment coupable de ne pas pouvoir réussir à faire ce que je dois faire, le sentiment d'etre 'une fraude'... alors que lorsque je rationalise, je sais pertinemment qu'aucun humain ne pourrait absorber ma charge de travail... alors parfois je la fui, ne sachant pas par ou commencer, ne sachant meme pas définir la priorité... je suis bien notéé, mais j'ai un sentiment d'échec presque quotidien de véritable échec, un sentiment d'expédier les affaires courantes de ne pas pouvoir faire du bon travail quel que soit le travail qu'on me donne...

bref, le travail ne me valorise pas bcp à mes yeux, en tt cas pas de manière évidente, il me faut y réfléchir et trouver des raisons que d'autres qualifieraient d'excuses...

alors parfois j'évite, je fuis vers les paradis artificiels... parfois je passe des journées sans vraiment rire, j'ai l'impression de ne pas avoir de temps... jamais le temps... quoi qu'il arrive je n'aurai jamais le temps de faire quoi que ce soit de bon...

alors je fais du passable, en sachant que je pourrais faire du génial, et me voilà donc envahi par un sentiment de frustration, d'échec culpabilisant de n'avoir pas donné le meilleur de moi même....

A cela s'ajoute ma vie de Mari, de père de famille, de fils, de frère, de cousin... avec l'impression d'inachevé quel que soit l'aspect de ma vie que je regarde... c'est ce qui est terrible, ca me ronge de ne pas profiter de ne pas cueillir chaque jour. Est-ce la peur qui m'empêche de jouir? c'est ca, c'est la peur, un sentiment depeur qui me ronge tous les jours.... de terreur... une peur permanente... une angoisse persistante... je suis anxieux, soucieux, et lorsque cette peur devient trop prenante je m'échappe à ma facon tout en la nourissant encore...

envie, besoin, addiction: quelles sont les frontières? tu le sais, toi? moi je souffre d'addiction... j'ai besoin de mes envies.. mes envies sont des  besoins qui dominent ma vie... c'est sans doute le mot juste... d'autant plus que je ne les satisfait pas car si je les satisfait, je jouirais sur le moment, puis culpabiliserai, pour m'y lancer à nouveau de manière débridée pour reculpabiliser , n'ayant alors plus d'autre choix que de  m'echapper en allant de nouveau me jeter dans les paradis artificiels, pour echapper à cette réalité... c'est bien cette mécanique qui est en marche, le fait d'en etre conscient m'aide certes à l'éviter, mais... toujours ce mais...

A lire cet article, pas des masses... http://www.20minutes.fr/article/762176/fantasmes-sexuels-ou-comment-francais-revent-faire-amour

Où es tu toi mon espérance, mon évasion, mon rêve? la c'est moi qui ai envie d'etre cajoler...

on fait un blog pour etre lu... c'est un exercice narcissique ... l'assume-je? pas complètement puisque je me cache derrière un anonymat que je veux total... 'il a des trucs a cacher celui la ou quoi?' se demandent certains, la réponse est oui, plein de choses à cacher... sauf mes désirs et sauf le secret espoir d'etre lu par une charmante lectrice en qui naitra des désirs complémentaires aux miens... lis moi, lectrice! j'espère te faire sourire souvent, t'attendrir parfois, et te donner envie... de mes mots...

Une irrésistible attirance pour les ventres... enfin, irrésistible, façon de parler, je sais quand même me controler et ne saute pas sur le premier ventre venu sans y avoir été invité... je sais donc résister à l'attirance, disons que les ventres me plaisent, les petits, les ronds, les blancs, les noirs, les mats... ce bon vieux Sigmund y verrait sans doute là une névrose, une manifestation d'oedipe... je n'y vois qu'une préférence... certains préfèrent les pieds, moi ce sont les ventres... question de gout, non?

se prélasser sur un ventre doux, sensible, frémissant parfois... ca dépendra de la manière plus ou moins active dont je me prélasserai...  voilà ce qui me passe par la tête au moment ou j'écris ces lignes en pleine réunion de travail à 16.38...